mercredi 21 octobre 2009

Dolce Vita




Copie neuve pour La Dolce Vita de Fellini qui fêtera ses 50 ans.
Moi, pas eu de copie neuve à mes 50 ans et je vais traîner la mienne toute rafistolée jusqu’au bout.

Nous partons à la cueillette des olives en Toscane, espérant bien revenir avec de l’huile et par la même occasion ramener de cet extraordinaire fromage aux truffes
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dimanche 18 octobre 2009

Franz Geil



Depuis presque deux années, je passe régulièrement dans la Schönfließerstrasse pour aller conduire Emmo chez Tina sa nourrice et maintenant qu’il est plus grand, à la crèche qui est toute à côté.
Il y a quelque temps, j’ai vu flotté le drapeau breton à la devanture d’un nouveau café : le Kerlin Café.
Et oui, un café tenu par des Bretons venait de s’ouvrir à dix minutes à vélo de chez nous (à Berlin, on compte en minutes/vélos)

Je ne tiens pas particulièrement à m’entourer de compatriotes, mais j’étais intrigué et je suis allé prendre un premier café, très rapidement suivi de bien d’autres car l’endroit est très agréable et les cafetiers fort sympathiques.
Vendredi soir avait lieu le premier concert d’un chansonnier français reprenant des classiques (Gainsbourg, Joe Dassin, France Gall…), traduits par ses soins en allemand car si nos amis d’outre-Rhin connaissent ces chanteurs, ils n’en appréhendent pas toujours le sens des paroles.
Plein d’humour dans sa prestation (Champs Elysée de Joe Dassin devient dans la traduction Unter den Linden), un peu d’approximation et beaucoup de charme.
Le Kerlin café été bondé et la soirée fut des plus réussie.
TF1 était même présente pour illustrer dans quelques semaines les vingt ans de la chute du mur par des petits reportages à travers la ville.
Un seul bémol à cette soirée : que les enfants m’aient réveillé à SIX HEURES TRENTE le lendemain matin.

http://www.kerlincafe.de
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mercredi 14 octobre 2009

RAGE



Je pense que chaque dentiste a certainement voulu une fois dans sa vie être à la place de Laurence Olivier dans Marathon Man lorsqu’il passe la roulette dans la bouche de Dustin Hoffman.

J’allais donc voir la dentiste d’Alex, Frau Doktor Susanne Brunotte, car j’avais ce qui me semblait être une infection entre les deux molaires droites.
Bingo, je ne m’étais pas trompé.
Elle m’expliqua qu’il me fallait rapidement voir un spécialiste de la mâchoire car la poche de l’infection se situait à la base d’une molaire dévitalisée et elle me raconta par le menu avec beaucoup de gentillesse que ce spécialiste allait me percer un trou dans la gencive afin d’atteindre la base de la dent, la raboter de deux millimètres et fermer les canaux.
Elle me serra la main en me souriant le plus aimablement du monde tout en me disant de ne pas traîner.
Vendredi dernier donc, je me rendais à mon rendez-vous chez Frau Doktor Sander sur le KuDamm afin de régler ce petit désagrément. Je ne suis jamais très à l’aise sur un fauteuil de dentiste et je porte toujours un maillot de corps léger car je suis assez rapidement pris de sudation et c’est avec une LEGERE appréhension que je m’asseyais au milieu d’une pièce blanche complètement aseptisée. Après avoir été anesthésié localement à l’aide d’une seringue dont l’aiguille me semblait bien trop grosse et après avoir attendu une demi-heure en salle d’attente que ma mâchoire devienne insensible, je regagnais mon fauteuil, essuyant mes mains moites sur mon pantalon en jean ALBERTO T400®.

L’option forage de la gencive s’avéra de suite n’être pas adapté car l’infection n’aurait fait que se répéter. L’option arrachage de la molaire fut alors suggérée et même plus que suggéré puisque cette Laurence Olivier allemande avait déjà en main l’outil qui allait extraire la dent (cela ressemble en plus petit à une pince servant à enserrer les escargots pour les déguster)
Je m’essuyais les mains une nouvelle fois dans mon pantalon et Frau Doktor Sander commença, tout en fredonnant IMAGINE de John Lennon qui passait à la radio, à pivoter sa pince à escargot de droite à gauche dans un bruit de petit-bois sec que l’on casse.
La dent ne résista pas longtemps et ce fût ma foi certainement bien moins pire que l’option forage de gencive.

Sur le chemin pour me rendre à ce rendez vous, j’avais longé le parc de Tiergarden depuis Postdamerplatz jusqu’à l’une des avenues qui mène au Siegessäule (la colonne et l’ange du film les ailes du désir de Wim Wenders)

Une ballade sous les arbres toujours très agréable
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jeudi 8 octobre 2009