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Et voilà, nous avons enfin, presque en face de chez nous un bel immeuble ravalé. Il a fallu pas loin de 9 mois pour accoucher de ce travail et encore, les finitions ne sont pas faites.Du coup, je ne sais pas ce que je préfère : le côté Berlin-Est avant la chute du mur ou bien l’édifice tout bien sur lui mais un peu trop quand même, à mon goût.Assurément, les habitants de cet immeuble doivent le préférer avec ses balcons flambants neufs et ses décors de stuc.
Comme pourraient le dire deux de mes maîtres à penser, John Cassavetes (merci Blos et Patoun) et Jean François Stevenin* (merci Lydie Trigano) « laisse tourner la caméra, on verra bien ce qui se passe »C’est ce que j’ai fait sur ce plan, mais j’ai bien crû qu’il n’allait pas le lâcher ce putain de ballon le petit Viggo. Emmo aussi d’ailleurs puisqu’il a fini pas le lui prendre. Après la prise de vue, je suis allé dans sa loge pour le remercier, lui disant qu’il avait fait gagner de l’argent à la production car lors d’un tournage, les assistants coûtent cher et la pellicule n’est pas bon marché non plus.* son film "le passe-montagne" est à mon avis l'un des dix plus beaux films du monde, pas moins.
Encore un weekend à Gorkow chez nos amis Anne et Stefan et leur fils Benni. Luka, la cousine de Benni est là aussi avec ses parents et elle sera la « maman » d’Emmo pendant les deux jours.Viggo apprend à ramper et à manger de l’herbe.
Les enfants trouvent une taupe et un oisillon morts et leur font une sépulture à côté de laquelle un petit serpent mort viendra les rejoindre plus tard. Tout petit serpent dont j’aurai vu le père ou la mère sur un chemin : toujours impressionnant comme rencontre. Autre rencontre matinale avec Viggo sur le ventre : une biche qui s’éloigne rapidement dès qu’elle me voit.Deux soirées auprès d’un feu pour clôturer ces douces journées campagnardes.