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jeudi 25 février 2010

Tétine Blues

Samedi dernier, le 19 février 2010, nous avons vécu ce que nous sommes en droit de comparer à la reddition de la VIe armée allemande du Maréchal Friedrich Wilhelm Ernst Paulus le 2 février 1943 à Stalingrad.
Ce jour-là, Emmo s’est décidé à faire appel à la « fée tétine » afin qu’elle vienne récupérer ses deux dernières exemplaires en échange d’un cadeau âprement discuté avec ses parents depuis des semaines: un ukulélé de couleur rouge.
Des signes avant-coureurs nous laissaient prévoir une issue proche lorsque la veille, le vendredi 18 mars, après une mauvaise manipulation d’Alex lors de l’ébouillantage d’une tétine, celle-ci fut mise hors d’usage (voir photo).


Légèrement abattu mais non-vaincu, Emmo se décida à aller se coucher avec le dernier exemplaire tout en maugréant car il n’y avait plus assez d’air à son goût dans le plastique.
Le samedi matin, nous revenons donc à la charge pour lui vanter les mérites du ukulélé rouge et à notre grande surprise, il bondit de joie : « super, la fée tétine vient, plus de tétines »

Le Maréchal Friedrich Wilhelm Ernst Paulus avait signé sa reddition : quant à nous, bien obligé de faire confiance à notre Emmo Gustav Joseph Wellensiek.
Le midi, à notre retour de ballade, une belle caisse en carton attendait Emmo dans sa chambre avec un petit mot : « de la part de la fée tétine », ses deux tétines étant effectivement manquantes. Sur le coup de l’euphorie et à la vision de ce magnifique ukulélé rouge, Emmo ne fît aucun commentaire. Puis vînt l’heure de la sieste et les cris déchirants « je veux ma tétine, ma tétine, je veux ma tétine ». Vous me connaissez, je suis plutôt un dur à cuire, mais les cris de la chair de ma chair me donnaient des frissons. À force de discussions et après avoir concédé une sieste dans le lit de papa maman, Emmo fini par s’endormir. Depuis, ce cri déchirant perce de temps en temps la quiétude de notre appartement.
Mais au bout d’un moment, Emmo prend son ukulélé et compose des musiques certainement dédiées à ses tétines perdues à tout jamais.


En tout cas, cela ne lui a pas coupé l’appétit.
Vidéo ci-dessous


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jeudi 27 novembre 2008

Fleet Foxes

Je suis allé écouter les Fleet Foxes en concert.
La salle du Huxleys Neue Weld était pleine pour ce groupe révélation de ces derniers mois et dont la presse fait l’éloge.
Je connaissais déjà le disque pour l’avoir écouté maintes fois et j’étais très curieux de les voir en public.
En première partie, un hippie chevelu accompagné de sa guitare sèche nous endort un peu de ses certes belles chansons mais un peu soporifiques. Sur l’une d’elles, les Fleet Foxes viennent le seconder.
Courte pause bière et le groupe monte sur scène et première surprise : le chanteur de la première partie s’installe derrière la batterie, il fait partie du groupe. On se croirait revenu au plus fort du début des années 70 : petits gilets, cheveux très longs et barbes fournies, guitares demi caisses, c’est quasiment l’allure de The Band (qui accompagnait Bob Dylan) qui déboule sur scène.
C’est un groupe à voix et c’est vraiment leur point fort.
Le concert n’apporte pas grand-chose de plus que le disque, mais ils sont si jeunes que nul doute qu’ils vont se bonifier au gré des apparitions scéniques.
Lors d’une interview pour le magazine VOLUME, le chanteur Robin Pecknold déclare :
Tout est tellement déglingué dans ce pays. Tout ce qui obsédait la société américaine jusqu’à présent – la sécurité, le confort, la réussite – est en train de partir en fumée. Dans un système économique qui se casse la gueule, avoir une maison ou un diplôme ne signifie plus rien. Le rêve américain est en train de rendre l’âme pour de bon. Face a un tel désastre, nous n’avons aucune réponse à apporter. Mais nous pouvons au moins défendre à notre échelle un projet collectif basé sur l’écoute, le partage et l’honnêteté. Par les temps qui courent, ça n’est peut-être pas anodin.
Ce collectif se ressent dans leur attitude sur scène et dans leur musique.

Le lendemain, en allant chercher quelqu’un à l’aéroport Tegel de Berlin, je les ai vu débouler avec leurs étuis à guitare.
L’avantage avec le style hippie est que tu peux aller de ton lit, directement à l’aéroport sans que l’on voie que tu n’as pas ou peu dormi.

jeudi 13 novembre 2008

Marie France (2)


Quelques images de Marie France et de son concert le 20 septembre au Bassy Klub de Berlin

lundi 22 septembre 2008

Marie France


Photo © Richard Dumas

Je n‘ai malheureusement pas eu la présence d'esprit de mettre l’info sur le blog pour les concerts de Berlin, mais pour l’avoir vue samedi dernier au « Bassy Club », je vous invite vivement à aller l'écouter si elle passe près de chez vous.

Elle tourne avec des musiciens Belges extraordinaires.
Les deux guitaristes jouent sur des demi caisses Rickenbecker et Fender et le son est d’enfer.

Marie France (voir son site myspace) est superbe de présence.
Une grande dame.